dimanche 20 décembre 2015

Derniers jours à Buenos Aires


Avant de regagner la France, nous allons passer 3 jours dans la capitale argentine.
Jeudi, nous avons déposé nos camping-cars au port de Zarate après avoir rangé le maximum dans la soute du véhicule. Ils partiront après Noël sur le « Grande Sao Paulo «  pour le port du Havre via Anvers.

Disposant de temps libre ce vendredi, nous prenons le bus panoramique pour un tour de ville. Le temps est magnifique et nous nous arrêtons au jardin botanique de Palermo. Arbres, arbustes, fleurs et plantes de tous les continents sont présents dans ce cadre verdoyant.



Le bus panoramique


Tronc tortueux







Le bus continue la visite dans les rues bordées d'immeubles dont l'architecture rappelle Paris ou Milan. Autre étape à ne pas manquer, le théâtre Colon impressionne le visiteur par ses escaliers monumentaux, ses vitraux et ses 4000 fauteuils en velours rouge. A l'heure de notre visite, une répétition est en cours sur la grande scène.







Les beaux quartiers


Le ministère de l'agriculture


Le musée des Beaux-Arts


Le théâtre Colon


La rosace au plafond


Une galerie


Très somptueux


Répétition en cours


Reprenons le bus direction la Boca avec ses maisons colorées, ses danseurs de tango et son stade : la Bombonera. Diego Maradona l'a surnommé le temple du football mondial. Les soirs de match, tout le quartier est en ébullition.


Le stade







On vit aux couleurs du football

Les couleurs de la Boca


Garage à vélos ?



Très flash
 
Nous ne pouvons quitter Buenos Aires sans flâner un après-midi à Puerto Madéro. Ancien port de commerce créé en 1887, devenu très vite trop petit, il sombra très vite dans la décadence jusqu'aux années 1990. En 1998, complètement réhabilité, les entreprises, restaurants, bars et appartements luxueux ont remplacés les anciens docks. De grandes tours contemporaines s'élèvent de part et d'autre de la rive.


Le port de plaisance

La très jolie passerelle Puente de la Mujer


Les grues sont toujours présentes

Les tours

On aperçoit une grue




Dans quelques jours, ce sera Noël.  Ici, cela nous semble irréel.  Nous sommes en plein été : pas de neige, pas de froid ni de vent. Le soleil et la chaleur tout simplement. Et oui, c'est l'hémisphère sud.


Immense sapin dans la galerie commerciale

Joyeuses fêtes

Et bonne année 2016


Dimanche 20 décembre, nous prenons le vol de retour après 80 jours passés en Amérique Latine. Que de souvenirs, de paysages et climats très variés sans oublier la gentillesse de la population. 

 

vendredi 18 décembre 2015

Histoire de tango

Impossible d'évoquer l'Argentine sans parler de la petite histoire du tango.





Tout commence dans les années 1880.
De nombreux immigrants arrivent à Buenos Aires, venant d'Espagne, d'Allemagne, de Pologne ou d'Italie, rêvant de faire fortune sur ce continent. Ils s'installent au sud de la ville, rejoignant les anciens esclaves et les paysans vivant dans la misère. Ils forment une communauté principalement faite d'hommes avec cette nostalgie du bonheur laissé derrière eux. C'est ainsi que naît le tango, savant mélange de danses africaines, de flamenco et de danses européennes. Il se danse entre hommes (les femmes étant restées au pays), très souvent dans les bordels et les quartiers mal famés.
Tout le corps vibre au rythme de cette danse : les pieds s'enlacent, les corps se mêlent et les têtes chavirent. La bourgeoisie la dédaigne. Cependant, elle rencontre un franc succès en Europe et dans les salons parisiens de la Belle Epoque jusqu'à devenir le symbole de l'identité nationale argentine.

Le tango connaîtra des hauts et des bas. A partir de 1910, l'icône Carlos Gardel, chanteur d'origine toulousain (?), saura par ses paroles, incarner l'espoir du peuple argentin. Mais l'église, (le pape Pie X s'est fait faire une démonstration de tango pour juger), horrifiée par cette danse trop érotique, l'interdit en 1929, sonnant le déclin. Après la seconde guerre mondiale, la danse repartira de plus belle jusqu'au coup d'état militaire de 1955.

De nos jours, le tango connaît un regain d'intérêt : les grands-parents côtoient les petits-enfants débutants, les 35-55 ans sont les grands absents. Et la tombe de Carlos Gardel reste fleurie toute l'année.
En 2009, le tango sera inscrit au patrimoine culturel immatériel mondial de l'Unesco. (Pour l'Argentine et l'Uruguay).


Ainsi, vous en connaissez un tout petit peu plus sur cette satanée danse.


Sur les façades des immeubles


Sponsorisé par une multinationale



De très vieilles gravures
On y donne une représentation  (photos et films bannis)

Le spectacle est aussi dans la rue .....

......  Ainsi qu'à la terrasse des restaurants



jeudi 17 décembre 2015

Croyances et légendes

Nous trouvons au bord des routes d'innombrables petits autels, illustrant le culte des « santos ». Ces saints populaires sont devenus légendaires parce qu'ils étaient humains, pauvres, coléreux ou insoumis. On peut leur demander le bien comme le mal. L'église catholique a même accepté ces icônes.
Les préférés des Argentins : le Gauchito Gil (sorte de Robin des Bois) avec des niches rouges et des foulards volant dans le vent et la Difunta Corréa dont l'autel est entouré de bouteilles d'eau (elle est morte de soif dans le désert).
Lorsqu'on passe devant un des autels, dédié au gaucho, il est de coutume de klaxonner pour éviter d'être ralenti par des obstacles ou de ne jamais arriver à destination.


De nombreux autels




Le gaucho

A l'intention de la Difunta Corréa

Quelques statues





On n'hésite pas à partager la bouteille


Construction rudimentaire


Autour et à l'intérieur, s'entassent toutes sortes d'offrandes : bougies, pain, bouteilles, fleurs, vêtements.....



On offre du pain

Et aussi des bouteilles de vin




mardi 15 décembre 2015

Rouge, comme les terres d'Iguazu

Nous quittons Iguazu pour redescendre dans le sud. Tout est rouge comme la terre de la région et la pluie diluvienne s'est mise de la partie créant des rivières roses sur la route et dans les fossés. Les terrains sont inondés.

Après 2 jours de fortes pluies, nous retrouvons le beau temps et la chaleur estivale.



Il a fallu pousser le camping-car


De l'eau de tous côtés

On y voit à peine


Rond-point noyé




Les fossés débordent

Il y a même des cascades

Aquaplaning



Le bas des maisons est rougeâtre

Ca coince de ce côté


Les champs de tabac

Séchage du tabac

Tunnel végétal

Jolie forme de pins

La crèche de Noël
Les rois mages


Photos